Combien vaut ta vie ?

Ouh là ! J’aborde aujourd’hui un sujet qui fait peur, qui peut vous obliger à faire face à certaines habitudes… bref à vous remettre en question et à remettre en question votre vie.

Alors… êtes-vous prêts à affronter LA vérité ? Si oui, continuez votre lecture. Si non, ce n’est tout simplement pas encore le moment. Vous reviendrez lire cet article plus tard. Rien ne presse.

Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ?

Cette période est pour moi particulièrement mouvementée. Les questions ne cessent de se bousculer dans ma tête, je cherche mes priorités dans la vie. Bref : c’est le bazar !

Mais dans ce bazar, une certaine logique ressort. L’envie d’aller à la rencontre de mon vrai MOI, d’être de plus en plus cohérente dans ma vie et oui, je l’avoue, de faire enfin ce que je veux et non ce qu’on me dit de faire. Quand je dis « on », je n’ai personne qui m’oblige réellement à mener ma vie comme je le fais. Ce « on » est beaucoup plus impersonnel, plus intrusif, insaisissable. Car ce « on » représente : mon passé, mon éducation, les règles de la société que j’ai inconsciemment intégrées, l’opinion des autres dont je tiens un peu trop compte. Vous commencez à mieux comprendre ?

Alors, petit à petit, je veille à identifier ce « on ». A mettre des mots sur ce qui relevait alors de l’invisible, du ressenti.

Dans cette démarche, je m’aperçois que je deviens de plus en plus rapide à analyser les situations et à identifier ce qui me rend bien ou qui – au contraire – sabote mon moral. Ce qui m’aurait peut-être pris 2 ans par le passé, me prend un mois, une semaine, une heure… Tout dépend le domaine concerné.

Pour vous donner un exemple, j’ai lâché un boulot en 15 jours, après seulement deux mois de travail. Alors que j’avais mis 6 mois à l’obtenir (car il me fallait un visa de travail pour exercer ce métier au Québec). Pourquoi ??? Mais qu’as-tu fait là ??? Tu es complètement inconsciente ma pauvre fille, à cette époque où les emplois sont rares et le chômage à son plus haut point… Quand on a un boulot, on le garde précieusement. Un point c’est tout.

Même quand on s’embête ? Même quand on tourne en rond ? Même quand ce boulot ne nous correspond tout simplement pas ?

Et là, je vous vois hésiter avant de lâcher un « ouais » sans grande conviction.

Moi, j’ai décidé – et j’y crois dur comme fer – que dans la vie, il faut faire ce qu’on aime. Dans ces conditions, travailler relève du plaisir. Je me suis rendue compte que lorsque j’aime ce que je fais, ma motivation est au plus haut, ma productivité s’en ressent incroyablement et chose fascinante cela est visible pour les personnes qui m’entourent. Mes éventuels collègues qui font leur travail par défaut ne comprennent pas nécessairement ma façon de voir la situation, mes employeurs soulignent mon efficacité et moi, bah je me sens bien…

Pourquoi cette phrase en titre « vivre pour travailler ou travailler pour vivre » (ou l’inverse si vous préférez) ? Tout simplement parce que si nous décidons (consciemment ou inconsciemment, je tiens à le souligner) de vivre pour travailler, on passe tout simplement à côté de sa vie.

Oui, il faut prendre plaisir à faire le travail que l’on souhaite, et je pense qu’il est important d’aller encore plus loin dans cette réflexion : le temps que l’on accorde à notre travail nous permet de vivre pleinement notre vie.

Un travail, c’est :

  • une source d’argent (oui, il faut aimer l’argent, car ce n’est non pas une finalité mais un moyen d’obtenir ce que l’on souhaite, de faire les activités que l’on aime, vivre les aventures tant rêvées)
  • une fascinante expérience de vie
  • une façon de continuer d’apprendre chaque jour de notre vie (stagner me semble d’un ennnuuuiiiii mortel)
  • un terrain favorable pour lier des relations d’amitiés avec nos collègues
  • une façon de se sentir valorisé(e) et de mettre en application ses connaissances et compétences

Toutefois, en dehors du travail, il est vital de se créer un équilibre de vie : loisirs, amitiés, rencontres, découvertes, repos, sport sont autant d’activités à pratiquer pour se sentir bien et entretenir un bon équilibre de vie.

J’ai décidé de vivre…

C’est là le point où je souhaitais arriver : à partir du moment où je me suis rendue compte que l’emploi tant souhaité ne correspondait en rien à mes attentes et contribuait à mon mal-être, j’ai décidé d’y mettre fin. Y renoncer, c’était aussi une façon de lâcher-prise sur les événements passés et présents. En effet, j’ai mis beaucoup d’énergie à trouver ce travail, à entreprendre les démarches de visa, à motiver mon futur employeur à m’embaucher pour au final mettre fin à mon contrat 2 mois à peine après avoir commencé le job. J’aurais pu prendre beaucoup de temps à reconnaître mon erreur voire même continuer plusieurs mois (ou années) dans la même situation alors qu’au final c’était un pis-aller. J’aurais pu me focaliser sur les avantages que représentaient ce job.

J’ai aussi décidé de me faire confiance et de faire confiance à la vie. J’ai décidé qu’il était important de rester fidèle à mes valeurs, à ma vision de la vie et à mon image de l’hôtellerie. Si cela supposait de quitter un emploi qui ne répondait pas à mes attentes, alors oui je devais arrêter.

Cela remet en cause mon visa. Cela remet en cause ma source de revenu. Cela remet en cause mon style de vie et mes acquis des derniers mois.

MAIS…

Cela me donne aussi une plus grande liberté d’action. Cela m’oblige à trouver un job qui me plaît vraiment. Cela me montre que je suis capable de dire stop à une situation qui ne me correspond pas. Cela m’oblige à poursuivre mon cheminement vers mon VRAI MOI et c’est un fabuleux exercice pratique pour trouver un moyen de vivre ma vie comme je le souhaite.

Le chemin est encore long. Je n’en connais pas encore la direction et la finalité, mais ce dont je suis certaine c’est qu’il est beau, parcouru d’obstacles à franchir, d’expériences incroyables à vivre et que quoi que je fasse c’est la bonne chose à faire puisque C’EST MON CHOIX.

Et vous ?

Avez-vous déjà été confronté(e) à une situation semblable où il vous fallait remettre en question une de vos décisions ? Avez-vous osé quitter un job qui ne vous correspondait pas ? Avez-vous osé remettre vos acquis en question, pour mieux être en harmonie avec vos valeurs et ressentis ?

Comment vous êtes-vous aperçu que la situation actuelle n’était peut-être pas la plus épanouissante pour vous ? Quelles démarches avez-vous effectuées ? Comment vous êtes-vous senti après avoir pris cette décision ?

Car quel que soit le montant de votre salaire, rien n’est plus important que votre qualité de vie. Si votre compte en banque est bien rempli, mais que vous êtes incapable d’en profiter pleinement car votre temps se limite à boulot-métro-dodo… peut-être est-il urgent de vous poser les bonnes questions et remettre en perspective vos priorités dans la vie… Qu’en pensez-vous ?

Au plaisir de vous lire !!!

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