lâcher prise

Go with the flow !

Lâcher-prise… lâcher-prise… lâcher-prise…

Un mot qui tourbillonne à mes oreilles matin et soir. Ce n’est pas moi qui me le répète à longueur de journée… C’est ce tout qui m’entoure : mes amis, mes partenaires d’activité, l’Univers.

L’Univers ? Ne serait-ce pas un peu présomptueux ?! L’univers qui chuchote à l’oreille d’un seul être humain perdu parmi 6… 7… 8… milliards d’autres êtres humains ?

Oui. Peut-être. Toujours est-il que ça dépend aussi de ce que l’on entend par Univers. Pour moi, c’est le rythme des saisons, le vent qui se lève, la chaleur du soleil, l’oiseau qui me frôle… Bref. Chacun, à leur façon, me chuchote de lâcher-prise.

Oui, mais qu’est-ce que le lâcher-prise ?

C’est bien beau de répéter ce mot à profusion. Mais que signifie-t-il ?

Vous en trouverez certainement plein d’autres sur le net, mais ici – là et maintenant – j’ai envie de vous transmettre ma propre définition du lâcher-prise. Comment je le perçois et le vis au quotidien. Après, vous serez vous aussi libre d’en établir votre propre définition. N’est-ce pas l’incroyable pouvoir dont est doté l’être humain : réfléchir sur lui-même, philosopher, raisonner…

Personnellement, le lâcher-prise c’est cette attitude qui consiste en l’absence d’action. En gros : tu fais rien.

Enfin, pas exactement. Tu agis mais tu ne cherches pas à ce que cela aille plus vite que le tempo normal. En gros, une fois que tu as fait ce qu’il faut pour un projet, tu ne peux pas nécessairement accélérer le temps (et oui… ces fameuses démarches administratives par exemple), ou prendre les autres par la main pour qu’ils avancent plus vite.

Ainsi, le lâcher-prise serait un peu comme l’attitude qui consiste à relâcher la pression quand on ne peut pas faire plus ou mieux.

L’inverse serait de se stresser à vouloir aller plus vite alors que nos capacités physiques ne nous le permettent pas par exemple, ou de critiquer constamment car l’administration prend tout son temps à traiter votre dossier (cliché ?! oui ^^ mais on s’est compris !)… Bref, dans ces cas-là, il vaut mieux lâcher-prise que de vivre des émotions destructrices. Car, au contraire des actions qui ont du sens et qui vont avancer vos projets, ces attitudes ne permettent rien… à part vous faire du mauvais sang.

Alors, plutôt que de stresser en attendant ce f**** courrier, ou de pester en regardant une énième fois votre coupe de cheveux râtée par votre coiffeuse… la première étape serait de se dire « puis-je faire quelque chose de plus, à mon niveau, pour faire avancer les choses ? »

Si oui : faites-le !

Si non, ou après que vous ayiez réalisé cette action : lâchez prise.

Installez-vous dans le jardin un livre à la main, allez vous promener dans la nature, amusez-vous… Bref : décrochez ! Changez-vous les idées. Attendre, stresser, grogner ne changera rien à la situation. Alors autant choisir de vivre cette période de façon plaisante !

Toujours plus facile à dire qu’à faire… c’est certain ! J’en suis l’exemple même… Mais essayez, persévérez et vous verrez que cela devient de plus en plus facile !

Go with the flow

Pour moi, le lâcher-prise c’est un peu comme suivre le rythme.

Go with the flow

Je trouve que l’étude de la nature illustre parfaitement cette phrase. En effet, prenez le temps d’observer ce qui se passe autour de vous au cours des saisons. Les arbres perdent leur feuillage, les animaux se préparent à l’hiver. Ou, au contraire, la nature s’éveille, la faune chante un hymne à la vie, la flore s’épanouit à ne plus en finir.

Et l’homme dans tout ça… L’homme a décidé qu’il suivrait son propre rythme. Que la nature n’avait qu’à s’adapter à lui. Oui, mais… on n’arrête pas la nature. On ne lui dit pas quoi faire. Un jour ou l’autre, l’homme s’apercevra que le rythme de la nature est partout et que décider de ne pas s’y soumettre, c’est le début de la fin.

C’est un des principes de la permaculture : suivre un rythme naturel.

Ce n’est pas un courant contre-évolution, bien au contraire. Il s’agit d’une façon de se respecter car l’être humain est un être vivant né dans et de la Nature. Et notre Univers est un tout. Dont l’homme fait partie. Rejeter la nature, c’est se rejeter soi-même. Rejeter le rythme de la nature, c’est aller à l’encontre de son propre rythme.

Alors, que faire ?

Pour ma part, c’est la première année que j’ai réellement compris ce qu’était de vivre au rythme de la nature. Non pas que je ne le faisais pas avant, mais parce qu’en vivant au Québec, j’ai découvert de nouvelles façons de vivre et un lien à la nature encore plus marqué pour des raisons purement géographiques. Au Québec, la température passe de -30°C à +30°C en 6 mois. Ici, les 4 saisons sont très marquées. Cela amplifie des phénomènes que je vivais déjà en Europe, et accentue donc mon ressenti à ce sujet.

Durant mes premières années au Québec, je jugeais « bizarre » d’avoir des activités sportives ou culturelles organisées par sessions de 8 à 10 semaines. Aucun engagement à l’année pour des activités telles que le yoga, la course à pied, etc. Je trouvais que cela n’apprenait pas la persévérance, dans la mesure où on zappait aisément d’une activité à l’autre sans trop approfondir.

Je n’ai pas vraiment changé d’avis à ce sujet. Toutefois, j’y apporte désormais un bémol. Ici, quand le printemps arrive, on meurt d’envie d’aller dehors ! Après 6 mois d’hiver et de neige, on rêve de soleil, chaleur et grand air. Alors n’est-ce pas logique d’abandonner les sports de glisse, le hockey sur glace et les sports d’intérieur pour enchaîner avec du soccer (football), du baseball ou de la course à pied ?!

Cette année tout particulièrement, j’ai moi-même complètement adopté cette habitude culturelle. J’ai passé l’automne et l’hiver à faire du yoga en salle, et durant le printemps et l’été, j’ai mis les pieds dans le sable pour jouer au volley-ball. Bien sûr, j’ai quand même participé à quelques séances de yoga en extérieur, mais ce changement d’activité s’est effectué de façon très naturelle. Comme si mon corps avait besoin de changer d’activité. Qu’il cherchait à suivre le rythme des saisons.

Alors désormais, me voilà beaucoup moins perplexe ou frustrée de voir des personnes changer d’activité en cours d’année. C’est juste normal. C’est le rythme de la nature qui s’exprime en eux… Et finalement, la notion de persévérance s’inscrit sur le long terme. On peut facilement progresser d’une année sur l’autre en reprenant le baseball l’année suivante… et ainsi s’améliorer d’année en année sans pour autant être un « zappeur ». Autre avantage, cela permet de tester de nouvelles activités tout au long de l’année. Adieu l’obligation d’attendre le début d’année prochaine pour commencer une nouvelle activité. Cela est ici possible de janvier à décembre. Et ça, c’est cooolll ^^

Et vous ?

Et vous ? Quelles sont vos expériences de lâcher-prise ? Trouvez-vous cela facile ? difficile ? En quoi cela vous semble important de lâcher-prise dans la vie ?

D’autre part, vous sentez-vous relié.e à la nature ? « Go with the flow » : que vous inspire cette phrase ? Comment se manifeste-t-elle dans votre vie ?

Hâte de vous lire 😉

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2 thoughts on “Go with the flow !”

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